Lundi, la banque Dexia est morte. La direction de l'établissement franco-belge a annoncé son démantèlement ordonné. Cette faillite bancaire illustre l'amplification de la crise. Comme en 2008, les Etats volent au secours du système bancaire, sans exiger la moindre contrepartie.
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Lundi, la banque Dexia est morte. Les marchés boursiers ont dressé son acte de décès ce matin. Le cours de l'action de la banque franco-belge a chuté de 32% en début de séance pour tomber en dessous d'un euro. Autant dire rien ou presque. La veille, un conseil d'administration de la banque, aux termes de six heures de discussions, a confirmé les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours et que Dexia démentait jusqu'alors avec la dernière force : la banque propose son démantèlement, une « liquidation ordonnée », en quelque sorte. Un comité social de groupe, qui s'est tenu ce mardi matin, a confirmé l'issue. Tout ce qu'il est possible de céder va l'être.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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