Lundi, la banque Dexia est morte. La direction de l'établissement franco-belge a annoncé son démantèlement ordonné. Cette faillite bancaire illustre l'amplification de la crise. Comme en 2008, les Etats volent au secours du système bancaire, sans exiger la moindre contrepartie.
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LundiLundi, la banque Dexia est morte. Les marchés boursiers ont dressé son acte de décès ce matin. Le cours de l'action de la banque franco-belge a chuté de 32% en début de séance pour tomber en dessous d'un euro. Autant dire rien ou presque. La veille, un conseil d'administration de la banque, aux termes de six heures de discussions, a confirmé les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours et que Dexia démentait jusqu'alors avec la dernière force : la banque propose son démantèlement, une « liquidation ordonnée », en quelque sorte. Un comité social de groupe, qui s'est tenu ce mardi matin, a confirmé l'issue. Tout ce qu'il est possible de céder va l'être.