Arrêté avec d’autres après le 11 septembre 2001, Kamel Daoudi avait été accusé de préparer un attentat en France. Il a été condamné puis libéré de prison en avril 2008. Assigné à résidence depuis lors, il passe l’essentiel de ses journées à aller pointer en vélo à la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) – 10 kilomètres aller et retour, trois fois par jour – et doit rester confiné dans une chambre d’hôtel la soirée et la nuit. D’après ses calculs, il a déjà pointé à 12 000 reprises. Le ministère de l’intérieur l’a envoyé à Saint-Jean-d’Angély voici deux ans, loin de sa famille restée à Carmaux (Tarn). Une situation qui l’isole, le désocialise, et risque de lui faire perdre la raison.
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