Mediapart fait le choix d'un participatif sans modération a priori, merci de respecter notre charte. La rédaction peut mettre en valeur certains commentaires et se réserve le droit de supprimer tout commentaire hors sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier.
Dans le bandeau noir en bas, des barres verticales, cliquez sur celle la plus à droite. Par défaut les vidéos Youtube sont réglées sur "silence", il faut activer le son.
Excellent communiqué de l'association des réalisateurs. Ça avance avec l'effet cliquet. Oui, la démarche de l'actrice est très très importante pour elle mais aussi pour le milieu du spectacle, pour la société française.
Le problème c'est celui de la Domination, de l'emprise exercée par la plupart du temps, masculine. La responsabilité de l'homme ne saurait être ignorée. Comment une enfant de 12 ans peut elle avoir le recul et la perspicacité sur un pervers narcissique?
Dans la lutte contre toute forme de violences conséquences de pulsions sexuelles ou plus généralement anti-sociales, rappelons que six-cents piétons sont assassinés chaque année par des psychopathes en suv 4x4. La complicité du régime est évidente ici aussi.
Je veux dire en complément que cette affaire a manifestement orienté l'actrice dans une défiance envers les hommes. Les hommes doivent agir pour que ces situations cessent, dans leur intérêt, dans nos intérêts réciproques des deux sexes.
Je l'ai déjà écrit plusieurs fois, je le répète ici : il faut exiger que les séances d'éducation sexuelles à l'école, débutant par "Mon corps c'est mon corps", soient effectives. Elles ne le sont pas, c'est un scandale car il faut former la sensibilité des esprits en prévention des abus et pour l'écoute réciproque. Adèle Haenel pourrait très valablement intervenir dans les établissements scolaires (je pense qu'elle lira ce fil).
Ok, si cet homme est un salaud il doit payer.
Mais faut-il que ce soit un journaliste qui enquête, juge et condamne ?
Comment cet homme pourrait-il se défendre ?
Une justice égalitaire se doit d’être contradictoire.
< Ce qu'elle veut, c'est que ça change dans les têtes
... sauf que dans une tête qui tombe telle celle de Christophe Ruggia aujourd'hui victime de lynchage via les médias, aucun changement s'il était besoin ne peut avoir lieu.
« s'il était besoin« Il ne vous est pas évident qu‘il est besoin ? Mais je parle que ça change dans toutes les têtes. La vôtre, par exemple. La mienne aussi, sûrement, enfin on ne sait jamais.
Il m'est évident qu'une personne victime d'un lynchage médiatique, ayant immédiatement entraîné le lancement d'une procédure de radiation d'une société qu'elle a présidée et le refus de production et de financement de ses projets, a pour seul besoin celui d'obtenir - par décision de justice - réparation des graves préjudices qu'elle a subis.
Le lynchage médiatique est terrible, c'est un fait, coupable et innocent, y sont soumis. Ca alimente les conversations, chacun à son avis. Avis qui me fait penser à Cavanna qui avait écris, je crois? “ je l'ai pas vu, pas entendu, pas lu...Mais j'en ai entendu causer“
Laissons les protagonistes s'exprimer. Et pour le reste suivre les conseils du général Georgelin donnés à l'architecte des bâtiments de France......
Adèle Haenel est extrêmement émouvante, sa bouche parfois se déforme. Je la crois, je suis dans son drame.
Maintenant ne faudrait il pas que ce réalisateur, dans les même conditions, s'exprime de même.
Je n'ignore pas la singularité de ma suggestion, mais comme tout est porté sur la place publique... Alors!
Sans nul doute Bruno Jean Palard fait partie de cette génération ! Sauf que vous, vous avez le courage et l'honnêteté de le dire ! Bravo !
Notre co-abonné qui depuis la parution de l'article s'entête à refuser de comprendre combien ces situations sont cruelles et douloureuses, et que les marques qu'elles laissent ne partiront jamais, devrait bien en prendre de la graine !
Le cinéma n’est pas fait que de films rentables, d’argent facile et de célébrités. Il y a le moins visible car moins diffusé, petits budgets. Votre vision est trop binaire. Votre fille ou votre petite-fille pourrait un de ce jours se lancer dans vette voie. Elle n’est - enfin vous n’êtes - pas à l’abris du cinéma !
Adèle Haenel a parlé avec intensité et émotion de ce qu'elle a vécu et éprouvé ; pour briser un silence qui la minait, et pour préserver ou mettre en garde d'autres qu'elles. Elle souhaitait que celui qu'elle désigne se reconnaisse dans le miroir qu'elle tend, afin de restaurer de l'humanité dans des histoires ( le mot « récit »est revenu à plusieurs reprises dans cette Itw, prononcé par elle ou les deux journalistes, solidaires de son propos. ) de violence. Mais la période étant plutôt au cynisme, à la vindicte et à la répression, demander cette forme de mea culpa, paraît bien utopique... Il était visible aussi qu'elle cherchait à retisser des liens de confiance avec ses proches ; à cet égard, la lettre au père, lue à la fin de l'entretien, était remarquable.
Un moment de vérité qui est une des choses les plus exceptionnelles que l'on a pu voir sur Mediapart. Merci surtout à Adèle Haenel, mais aussi à Marine Turchi et Edwy Plenel qui démontrent ainsi que de tels sujets peuvent être traités sans voyeurisme, en écoutant la parole des victimes tout en respectant la déontologie du journalisme. Un bémol, cependant : j'ai trouvé à plusieurs reprises qu'Edwy Plenel intervenait trop ou trop tôt. Il semble s'en rendre compte à un moment et tente de se rattraper en disant quelques mots à propos du silence. Certes, le silence n'est pas habituel à la radio ni à l'écran. Et pourtant, il peut dire beaucoup. Il y a des propos d'Adèle Haenel qui appelaient le silence. Je regrette que l'habitude du journaliste ait empêché une parole vivante et forte de continuer à résonner chez l'auditeur.
C'est juste Anne mais peut-être tentait-il aussi de se défendre de son émotion. Et, là, c'est de l'humain. Il faut dire que la force des mots d'Adèle Haenel, de justesse, d'intelligence, de sincérité est telle que... Oui, ce silence aurait pu résonner plus amplement. La tension et la gravité étaient palpables, en tout cas, tout au long de cette séance d'une rare vérité, de courage et humanité.
Une belle leçon de parole, d'écoute, d'ouverture à l'autre. Un grand merci, au moins. Et après, y réfléchir, y repenser, pour y être, en être aussi.
Oui, il faut également remercier Iris Brey et Marie Turchi et Edwy Plenel pour ce très intéressant débat (ou échange). Là aussi, les paroles sont fortes et claires !
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Mediapart fait le choix d'un participatif sans modération a priori, merci de respecter notre charte. La rédaction peut mettre en valeur certains commentaires et se réserve le droit de supprimer tout commentaire hors sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier.
Tous les commentaires
Dans le bandeau noir en bas, des barres verticales, cliquez sur celle la plus à droite. Par défaut les vidéos Youtube sont réglées sur "silence", il faut activer le son.
Excellent communiqué de l'association des réalisateurs. Ça avance avec l'effet cliquet. Oui, la démarche de l'actrice est très très importante pour elle mais aussi pour le milieu du spectacle, pour la société française.
Merci JP !
Le problème c'est celui de la Domination, de l'emprise exercée par la plupart du temps, masculine. La responsabilité de l'homme ne saurait être ignorée. Comment une enfant de 12 ans peut elle avoir le recul et la perspicacité sur un pervers narcissique?
https://www.liberation.fr/debats/2019/11/04/feminicides-etat-coupable-justice-complice_1760812
Dans la lutte contre toute forme de violences conséquences de pulsions sexuelles ou plus généralement anti-sociales, rappelons que six-cents piétons sont assassinés chaque année par des psychopathes en suv 4x4. La complicité du régime est évidente ici aussi.
Discours très fort, très émouvant, qui nous ramène à nos histoires, à la question de la parole.
Je veux dire en complément que cette affaire a manifestement orienté l'actrice dans une défiance envers les hommes. Les hommes doivent agir pour que ces situations cessent, dans leur intérêt, dans nos intérêts réciproques des deux sexes.
Je l'ai déjà écrit plusieurs fois, je le répète ici : il faut exiger que les séances d'éducation sexuelles à l'école, débutant par "Mon corps c'est mon corps", soient effectives. Elles ne le sont pas, c'est un scandale car il faut former la sensibilité des esprits en prévention des abus et pour l'écoute réciproque. Adèle Haenel pourrait très valablement intervenir dans les établissements scolaires (je pense qu'elle lira ce fil).
Formidable et puissante Adele Haenel.
+++
Ce n'est pas une condamnation, on n'est pas au tribunal. Ce n'est pas non plus une dénonciation, on n'est pas au commissariat. C'est une énonciation.
A quoi cela sert-il ? Mais à ce que cela soit écouté. Ce qu'elle veut, c'est que ça change dans les têtes. Ecoutez-la.
< Ce qu'elle veut, c'est que ça change dans les têtes
... sauf que dans une tête qui tombe telle celle de Christophe Ruggia aujourd'hui victime de lynchage via les médias, aucun changement s'il était besoin ne peut avoir lieu.
« s'il était besoin« Il ne vous est pas évident qu‘il est besoin ?
Mais je parle que ça change dans toutes les têtes. La vôtre, par exemple. La mienne aussi, sûrement, enfin on ne sait jamais.
Il m'est évident qu'une personne victime d'un lynchage médiatique, ayant immédiatement entraîné le lancement d'une procédure de radiation d'une société qu'elle a présidée et le refus de production et de financement de ses projets, a pour seul besoin celui d'obtenir - par décision de justice - réparation des graves préjudices qu'elle a subis.
Pas vous ?
Pauvre petit chat.
Bizarre votre commentaire! sorti récemment,visionnez "les chatouilles" et vous comprendrez sûrement le combat politique induit dans le témoignage.
Le lynchage médiatique est terrible, c'est un fait, coupable et innocent, y sont soumis. Ca alimente les conversations, chacun à son avis. Avis qui me fait penser à Cavanna qui avait écris, je crois? “ je l'ai pas vu, pas entendu, pas lu...Mais j'en ai entendu causer“
Laissons les protagonistes s'exprimer. Et pour le reste suivre les conseils du général Georgelin donnés à l'architecte des bâtiments de France......
Adèle Haenel est extrêmement émouvante, sa bouche parfois se déforme. Je la crois, je suis dans son drame.
Maintenant ne faudrait il pas que ce réalisateur, dans les même conditions, s'exprime de même.
Je n'ignore pas la singularité de ma suggestion, mais comme tout est porté sur la place publique... Alors!
Bonsoir,
Oui, c'est puissant, important.
Insupportable pour quelques générations d'hommes - la mienne certainement - qui n'avaient pas compris grand chose à ce dont on parle ce soir.
Sans nul doute Bruno Jean Palard fait partie de cette génération ! Sauf que vous, vous avez le courage et l'honnêteté de le dire ! Bravo !
Notre co-abonné qui depuis la parution de l'article s'entête à refuser de comprendre combien ces situations sont cruelles et douloureuses, et que les marques qu'elles laissent ne partiront jamais, devrait bien en prendre de la graine !
Mais je crains que ses œillères l'en empêchent
Adèle Haenel, cette histoire vous a rendue tellement forte !
Beaucoup d'émotion sur le plateau, et devant l'écran..
Magnifique Adèle Haenel, par la puissance et la générosité de son témoignage; pour lutter contre "la banalisation du mal" ...de la domination du mâle.
Lire ou relire l'excellent ouvrage dePierre Bourdieu "La Domination Masculine".
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/11/04/mis-en-cause-par-l-actrice-adele-haenel-le-realisateur-christophe-ruggia-exclu-de-la-societe-des-realisateurs-de-films_6018004_3246.html
https://www.huffingtonpost.fr/entry/adele-haenel-recoit-le-soutient-de-la-societe-des-realisateurs-de-films_fr_5dc068cae4b0bedb2d506fb2
Le lynchage continue...
ça vous touche en compassion si proximale ?
Je pense que le lynchage publique d'une femme, ça ne vous provoque pas autant de compassion ? ( il me semble, je ne l'affirme pas ..................).
Le 2 poids, 2 mesures, il commence bien là !
à l'ombre et en silence !
il a p'être qque chose à cacher pour être aussi buté depuis la parution de cet article ! quelle sécheresse de cœur ...
Le déni, qu'il soit conscient ou pas = voile sur la réalité !
Il est buté de la sorte sur tous les articles en rapport avec le sexisme, les violences sexuelles, le féminisme.
Le cinéma n’est pas fait que de films rentables, d’argent facile et de célébrités. Il y a le moins visible car moins diffusé, petits budgets. Votre vision est trop binaire.
Votre fille ou votre petite-fille pourrait un de ce jours se lancer dans vette voie. Elle n’est - enfin vous n’êtes - pas à l’abris du cinéma !
Comme un sportif qui refuserait le dopage ?
Que voulez-vous dire ?
Merci Médiapart, merci Marine Turchi et merci Adèle Haenel.
Un peu d'air... "un élan de vie" comme le dit Adèle Haenel, un élan de vie malgré l'écrasement et l'aveuglement qui en arrange beaucoup.
"Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir" Simone de Beauvoir
Adèle vous faites à tous un magnifique cadeau. Votre parole libérée est une aide précieuse, pour chacun d'entre nous. Merci, merci, merci.
Et merci Marine pour votre travail !
Adèle Haenel a parlé avec intensité et émotion de ce qu'elle a vécu et éprouvé ; pour briser un silence qui la minait, et pour préserver ou mettre en garde d'autres qu'elles.
Elle souhaitait que celui qu'elle désigne se reconnaisse dans le miroir qu'elle tend, afin de restaurer de l'humanité dans des histoires ( le mot « récit » est revenu à plusieurs reprises dans cette Itw, prononcé par elle ou les deux journalistes, solidaires de son propos. ) de violence. Mais la période étant plutôt au cynisme, à la vindicte et à la répression, demander cette forme de mea culpa, paraît bien utopique...
Il était visible aussi qu'elle cherchait à retisser des liens de confiance avec ses proches ; à cet égard, la lettre au père, lue à la fin de l'entretien, était remarquable.
Un moment de vérité qui est une des choses les plus exceptionnelles que l'on a pu voir sur Mediapart. Merci surtout à Adèle Haenel, mais aussi à Marine Turchi et Edwy Plenel qui démontrent ainsi que de tels sujets peuvent être traités sans voyeurisme, en écoutant la parole des victimes tout en respectant la déontologie du journalisme.
Un bémol, cependant : j'ai trouvé à plusieurs reprises qu'Edwy Plenel intervenait trop ou trop tôt. Il semble s'en rendre compte à un moment et tente de se rattraper en disant quelques mots à propos du silence. Certes, le silence n'est pas habituel à la radio ni à l'écran. Et pourtant, il peut dire beaucoup. Il y a des propos d'Adèle Haenel qui appelaient le silence. Je regrette que l'habitude du journaliste ait empêché une parole vivante et forte de continuer à résonner chez l'auditeur.
C'est juste Anne mais peut-être tentait-il aussi de se défendre de son émotion. Et, là, c'est de l'humain. Il faut dire que la force des mots d'Adèle Haenel, de justesse, d'intelligence, de sincérité est telle que... Oui, ce silence aurait pu résonner plus amplement. La tension et la gravité étaient palpables, en tout cas, tout au long de cette séance d'une rare vérité, de courage et humanité.
Une belle leçon de parole, d'écoute, d'ouverture à l'autre. Un grand merci, au moins. Et après, y réfléchir, y repenser, pour y être, en être aussi.
Bravo à Adèle pour cette parole puissante et tellement juste; merci de ce courage!
Merci également à Marine Turchi et Edwy Plenel qui l'ont rendu possible.
J'ai également beaucoup apprécié l'échange avec Iris Brey
Oui, il faut également remercier Iris Brey et Marie Turchi et Edwy Plenel pour ce très intéressant débat (ou échange). Là aussi, les paroles sont fortes et claires !
La victime est détruite, elle détruit le bourreau présumé par l’outil des médias.
Est-ce que justice est faite ?
Vous semblez avoir du mal à comprendre que c'est un problème de parole qui s'ouvre !
La justice fera son boulot ( ???) si elle est saisie !
Vous êtes un tenant de l'omerta ?
https://www.huffingtonpost.fr/entry/roman-polanski-bertrand-cantat-pourquoi-continue-t-on-de-separer-lartiste-de-lhomme_fr_5dc13e70e4b0bedb2d52552c?utm_hp_ref=fr-homepage
Témoignage impressionnant... merci.
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