La justice enfonce le député Simian, protégé par l’Assemblée
La cour d’appel de Bordeaux a décidé de renforcer la protection de l’épouse du député de la Gironde Benoît Simian, dans le cadre de leur divorce. L’arrêt, particulièrement sévère, évoque la « persistance du comportement violent » de l’élu, dont l’Assemblée a refusé de lever l’immunité parlementaire.
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Comme un boomerang, l’appel formé par le député Benoît Simian s’est retourné contre lui. Alors que l’élu (ex-LREM) de la cinquième circonscription de Gironde contestait l’interdiction qui lui était faite de voir son épouse, la justice a non seulement rejeté son recours, mais a aussi jugé nécessaire, le 23 février, de renforcer les mesures de protection de la femme de l’élu.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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