Maltraitances dans un institut pour enfants sourds: les tutelles regardent ailleurs
Violences verbales, physiques et psychologiques, tentatives de suicide et de fugue : à l’Institut public Gustave-Baguer, qui accueille des enfants sourds et handicapés, les incidents se multiplient depuis l’arrivée d’un nouveau directeur. Alertée depuis plus d’un an, l’agence régionale de santé ne réagit toujours pas.
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« Des enfants sont en danger, tranche une soignante de l’Institut Gustave-Baguer, sous couvert d’anonymat. Chaque jour, on se dit que quelque chose de grave peut arriver. » Dans cette institution centenaire d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dédiée aux enfants malentendants ou souffrant de troubles du langage, près de deux cents jeunes sont scolarisés ou viennent pour des soins et du suivi médico-éducatif. Mais d’après nos informations, cela fait plus d’un an que des soignants et des familles ont fait part d’inquiétudes aux deux tutelles, l’agence régionale de santé (ARS) et la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Sans effet.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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