Dans l’Education nationale, le confinement révèle un numérique noyauté par le privé
Alors que leur utilisation a explosé avec le confinement, les outils numériques auxquels ont recours les établissements scolaires ne sont pas gérés directement par l’éducation nationale. Une dépendance problématique qui risque de faire le jeu des Gafam.
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« Depuis un mois, je crois que j’ai utilisé une quinzaine d’applications différentes avec mes élèves », calcule Eloïse*, enseignante dans un collège de Toulouse. Classe virtuelle du Cned, Pronote, WhatsApp, Discord, YouTube ou Pearltrees… la prof d’anglais collectionne les tutoriels et les mots de passe échangés entre collègues. « C’est un joyeux bazar, mais on a pu garder le lien avec certains élèves », estime-t-elle. L’efficacité d’abord. D’autant que son chef d’établissement l’a déjà rassurée : il fermera les yeux sur certaines applications jusqu’ici déconseillées par l’Éducation nationale.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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