On n’est pas sérieux quand on est en campagne. On imagine, on rêve, on promet à tout-va. En temps normal, du moins, puisque la campagne “normale” de François Hollande est restée très raisonnable, même sur le sujet qui se prêtait le mieux aux envolées : la culture. Le lyrisme, certes, était là – « les plus belles victoires de la gauche ont été des victoires de la culture » –, mais le souffle ? Qui peut dire à quoi le candidat Hollande s’est vraiment engagé ? Les noms, en somme, tiennent lieu de programme – choisir tel collaborateur, c'est donner des gages à tel groupe d'intérêt, sans s'engager ni rien promettre pourtant, sans se départir d'une ambiguïté protectrice.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
On n’est pas sérieux quand on est en campagne. On imagine, on rêve, on promet à tout-va. En temps normal, du moins, puisque la campagne “normale” de François Hollande est restée très raisonnable, même sur le sujet qui se prêtait le mieux aux envolées : la culture. Le lyrisme, certes, était là – « les plus belles victoires de la gauche ont été des victoires de la culture » –, mais le souffle ? Qui peut dire à quoi le candidat Hollande s’est vraiment engagé ? Les noms, en somme, tiennent lieu de programme – choisir tel collaborateur, c'est donner des gages à tel groupe d'intérêt, sans s'engager ni rien promettre pourtant, sans se départir d'une ambiguïté protectrice.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous