Malgré les efforts de proches de victimes et d'ONG, la question des violences policières reste occultée. Le ministère de l'intérieur assure ne disposer d'aucun chiffre sur le nombre de personnes tuées au cours d'opérations de police. Les condamnations de la cour européenne des droits de l'homme et la multiplication des recours peuvent faire bouger les choses.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
« Aujourd'hui des mères ont peur pour leurs enfants, dehors, le soir. Certes, elles ont peur qu'ils fassent des bêtises, c'est une vérité. Mais elles ont aussi peur que ceux qui sont censés les empêcher de faire des bêtises, ne fassent eux-mêmes une bêtise, une bavure. Un fait divers, un de plus. Mais un mort. » Cet appel contre les violences policières, lancé pendant la campagne présidentielle par Farid El Yamni, n'a reçu aucun écho politique. Son frère Wissam, 30 ans, est mort le 9 janvier 2012, après neuf jours de coma suite à une violente interpellation dans un quartier populaire de Clermont-Ferrand.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.