Kazakhgate: les hommes de Sarkozy, l'oligarque et la valise de billets
Virements offshore, remise de cash de 5 millions d'euros dans un hôtel suisse: la justice a mis au jour des versements douteux en marge de la vente d'hélicoptères au Kazakhstan en 2011, sous la présidence Sarkozy, sur fond de soupçons de trafic d'influence. Révélations sur une affaire d'État, où l'on croise des oligarques, des hommes de l'Élysée, et des intermédiaires spécialisés dans le business avec l'Afrique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Zurich, décembre 2011. Un homme et une femme discutent dans une chambre de l’hôtel Hyatt. Ils ne parlent pas d’amour, mais d’argent. L’homme s’appelle Patokh Chodiev, 61 ans. Oligarque kazakho-belge, il a participé aux discussions qui ont abouti à l’achat par le Kazakhstan de 2 milliards d’euros de matériels français, dont 45 hélicoptères d’Airbus Group (l’ex-EADS). Face à lui, Catherine Degoul, 55 ans. Avocate basée à Nice, elle a réussi à régler à l’amiable les poursuites pour corruption qui visaient Chodiev en Belgique. De cette opération dépendait la conclusion des contrats. Lesquels ont été signés le 27 juin 2011, dix jours après que l’oligarque a été tiré d’affaire outre-Quiévrain.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.