Kazakhgate: les hommes de Sarkozy, l'oligarque et la valise de billets
Virements offshore, remise de cash de 5 millions d'euros dans un hôtel suisse: la justice a mis au jour des versements douteux en marge de la vente d'hélicoptères au Kazakhstan en 2011, sous la présidence Sarkozy, sur fond de soupçons de trafic d'influence. Révélations sur une affaire d'État, où l'on croise des oligarques, des hommes de l'Élysée, et des intermédiaires spécialisés dans le business avec l'Afrique.
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Zurich, décembre 2011. Un homme et une femme discutent dans une chambre de l’hôtel Hyatt. Ils ne parlent pas d’amour, mais d’argent. L’homme s’appelle Patokh Chodiev, 61 ans. Oligarque kazakho-belge, il a participé aux discussions qui ont abouti à l’achat par le Kazakhstan de 2 milliards d’euros de matériels français, dont 45 hélicoptères d’Airbus Group (l’ex-EADS). Face à lui, Catherine Degoul, 55 ans. Avocate basée à Nice, elle a réussi à régler à l’amiable les poursuites pour corruption qui visaient Chodiev en Belgique. De cette opération dépendait la conclusion des contrats. Lesquels ont été signés le 27 juin 2011, dix jours après que l’oligarque a été tiré d’affaire outre-Quiévrain.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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