A Bure, l’agence des déchets nucléaires se paie des gendarmes

D’après les informations obtenues par Mediapart et Reporterre, une convention a été signée en 2018 entre la gendarmerie nationale et l’Andra, l’agence chargée de l’enfouissement des déchets nucléaires près de ce village de la Meuse. Depuis, l’agence a payé des dizaines de millions d’euros pour assurer, par l’intermédiaire des gendarmes, la surveillance des habitants. Ce partenariat pose des problèmes éthiques et juridiques.

Jade Lindgaard et Marie Barbier (Reporterre)

5 juin 2020 à 08h46

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Autour de Bure, dans la Meuse, là où les déchets nucléaires les plus dangereux des centrales françaises doivent être enfouis dans une gigantesque mine 500 mètres sous terre, les villages ne sont plus habités que par une poignée de personnes. Et pourtant, 75 gendarmes y patrouillent jour et nuit, 24 heures sur 24. Depuis près d’un an et demi, selon les informations recueillies par Mediapart et Reporterre, ces militaires sont rémunérés par l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui a installé un laboratoire sur le futur site d’enfouissement.

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