Carte scolaire: «J’ai dû choisir entre mon enfant et mes principes»
Le phénomène d'évitement scolaire existe dès le plus jeune âge, afin d'éviter une école primaire de quartier qui a mauvaise réputation. Exemple à Belleville, dans un quartier encore relativement populaire de Paris, où nous avons interrogé des parents d'élèves et des directrices d'écoles.
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Ce week-end, des parents d’élèves voient leurs enfants quitter l’école, soulagés ou angoissés, selon qu'ils ont réussi ou non à les inscrire dans l’établissement de leur choix. À Paris, le phénomène de la ségrégation scolaire est connu et démontré au collège et au lycée. Mais Mediapart a voulu savoir si des choix s’opéraient encore plus précocement. Nous avons interrogé des habitants du quartier de Belleville, où subsiste une certaine mixité sociale, ainsi que des directrices d’école. Résultat : dès la sortie de la maternelle, et même chez les parents aux revenus confortables et se classant à gauche, la question de l’établissement se pose. Depuis six mois, parfois un an, ils réfléchissent : renoncer à l’école du quartier constitue-t-il une entorse à leurs principes ? Comment faire pour éviter cette école réputée mal famée ? Faut-il mentir sur sa domiciliation ? Prétexter des faux motifs pour obtenir une dérogation ? Se tourner vers le privé ?
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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