Les «indignés» à La Défense: «Je déclare ouvert le G99%!»
Plusieurs centaines de personnes ont occupé l'esplanade de la Défense pendant tout le week-end pour protester contre les réponses du G-20 à la crise. Ces «indignés» made in France revendiquent une «démocratie réelle» dans un style politique inédit. Reportage sur la nuit de la prise du parvis.
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Ce ne sont pas les coups de matraques mais la confiscation de bâches par les CRS qui a presque mis fin la nuit dernière, vers 2 heures du matin, à l'éphémère occupation du parvis de la Défense à l'appel de plusieurs collectifs : les «indignés», Uncut France, Occupy France... Sous les gouttes de pluie de plus en plus drues, la quarantaine de manifestants encore en action tentent de se protéger vaille que vaille de l'humidité sous des sacs en plastique et des morceaux de toile. Mais toute forme d'abri, aussi précaire soit-il, est aussitôt arraché par les forces de l'ordre, tournant sans fin autour des « indignés », des lambeaux de plastique à la main. « Ils nous prennent les tentes, ils nous prennent toujours tout ! C'est le capitalisme. » Le gros de la troupe des occupants parti, quelques groupes de personnes sont parvenues tant bien que mal à tenir jusqu'au petit matin.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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