On savait que l’attention portée aux morts avait constitué un point noir de l’épidémie de Covid du printemps dernier. Mais une note de synthèse de la direction générale des collectivités locales (DGCL), obtenue par Mediapart, révèle une situation encore plus grave que celle décrite à l’époque. Crémations imposées au mépris de la loi, funérailles empêchées, mises en bière forcées : le bilan est lourd et saisissant. Contactée, la direction générale du ministère de la santé indique n’avoir pris connaissance de ces retours « que courant octobre ». Ce qui ne manque pas d’inquiéter une nouvelle fois sur le fonctionnement de l’appareil d’État et sur l’impréparation face à la deuxième vague.
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