A Dakar, filmer le legs d’Omar Blondin Diop, «suicidé» dans une prison de Gorée
Alors que la jeunesse sénégalaise manifeste, le Belge Vincent Meessen a présenté à la Berlinale un film spectral autour d’une figure des gauches à Paris et Dakar, acteur chez Godard retrouvé mort en prison en 1973. « Un film sur la survie d’Omar, plus qu’une enquête sur sa mort ».
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Les familiers du travail du plasticien belge Vincent Meessen se souviennent peut-être d’un portrait saisissant qu’il avait fait accrocher, au détour d’expositions qui lui étaient consacrées, à Bruxelles (Wiels, 2016) et à Paris (Beaubourg, 2018). Le tableau sur fond vert, peint par l’artiste sénégalais Issa Samb dans les années 1970, s’inspire d’une photographie fétiche pour les gauches sénégalaises, montrant Omar Blondin Diop, une cigarette à la main, plongé dans la lecture d’une revue, L’Internationale situationniste.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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