Fillon: retour sur une très longue carrière (3/4) Enquête

«Lui c’est Nicolas, moi c’est François»

Il va fêter ses deux ans à Matignon. Pour beaucoup, François Fillon, catalogué «gaulliste social», a vendu son âme au diable en quittant Jacques Chirac pour rejoindre Nicolas Sarkozy en 2004. Celui qui a fait ses armes dans l'équipe de Philippe Séguin a souvent été la caution sociale de gouvernements libéraux. Mais le «fillonisme» existe-t-il? Porte-t-il vraiment les valeurs d'une droite traditionnelle, sociale et «anti bling-bling», comme l'affirment ses proches? Où n'est-ce qu'un faible avatar du sarkozysme. Deuxième volet de notre enquête. (Photo © Rémi Jouan).

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Le 28 avril, lors du premier meeting européen de l’UMP, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), François Fillon a entamé son discours en rendant hommage à Jacques Baumel, gaulliste historique, ancien député, ancien sénateur, maire de la ville, «un homme que je respectais», a-t-il insisté. «Gaulliste», le terme revient souvent pour définir l'actuel premier ministre, en général affublé de l'adjectif «social». Une catégorie fourre-tout dont ils sont plusieurs, à droite mais pas seulement, à revendiquer l’héritage. Une étiquette qui connaît aujourd’hui un regain après les déceptions générées par la politique libérale de Nicolas Sarkozy (lire notre enquête du 22 avril).

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal