Ras l’Front, le réseau anti-FN qui s’est perdu depuis 2002

Créé en 1990 à la suite d’un appel de 250 personnalités, le réseau Ras l’Front s’est éteint après 2002, avant que les questions identitaires n’envahissent le champ politique, à droite puis à gauche. Pour une partie de ses anciens animateurs, ce modèle de mobilisation est devenu inopérant, pour d’autres, un nouvel acte fondateur serait nécessaire.

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Soudain, un slogan antifasciste surgit, puis s’impose au sein du « cortège de tête » du 1er Mai. Mais en italien. « Siamo tu-tti anti-fascisti » – « nous sommes tous antifascistes » – s’écrient les manifestants, inorganisés, autonomes ou « antifas », les deux bras levés vers le ciel, faisant claquer leurs mains. Dans les manifestations où se mêlent les pancartes anti-Le Pen, anti-Macron, et anti-Macron et Le Pen, d’anciens militants de Ras l’Front sont là, le plus souvent sans étiquette. Leur mouvement né en 1990 d’un appel de 250 personnalités a battu le pavé pendant douze ans, avant de disparaître petit à petit, après la réélection de Chirac en 2002.

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