La question de la restitution des terres aux autochtones empoisonne la Nouvelle-Calédonie
Pour les uns, le sujet est « réglé » depuis longtemps. Pour les autres, en 2018, revendiquer des terres au nom du peuple kanak est légitime et indispensable. Quarante ans après les premières restitutions, et à cinq mois du référendum sur l’indépendance, le foncier accapare toujours la vie publique du Caillou.
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Nouméa (Nouvelle-Calédonie), de notre correspondant. - « L’installation française sur un territoire ne manquait pas de faire surgir très rapidement le problème du sol et de sa propriété. (...) Avec le temps, les Européens finirent par croire que le problème était réglé. Ils furent donc souvent surpris de voir resurgir la revendication indigène sur la terre, quelques décennies plus tard. » Dans son livre Colonisations et décolonisations françaises depuis 1850, paru chez Armand Colin en 1999, l’historien Bernard Phan resitue dans un temps très long le débat qui n’en finit plus de secouer la Nouvelle-Calédonie.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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