Premier secrétaire socialiste depuis avril 2014, Jean-Christophe Cambadélis a constitué un noyau de proches pour diriger Solférino. Avec des salaires qui font grincer en interne pour un parti se disant de gauche.
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C’est la blague qui circule à Solférino. Au lendemain du premier tour de la présidentielle, le PS a produit un tract figurant un photomontage du portrait officiel d’une Marine Le Pen présidente de la République, barré d’un grand « ça jamais ». Quarante-huit heures plus tard, l’idée du tract, moqué sur les réseaux sociaux, était abandonnée. « Ce qu’ils n’avaient pas compris, c’est que le “ça jamais”, c’était une indication pour dire qu’il ne fallait surtout pas l’envoyer à l’imprimerie », sourit un salarié. Mais la blague tourne court quand le même ajoute : « Personne n’était au courant de ce truc à Solfé. » L’idée vient en effet de l’agence Opérationnelle, avec qui travaille le PS, de Karine Gautreau, la directrice de communication, et plus généralement du cabinet du premier secrétaire.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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