Amadou* a désormais retenu la leçon : il ne faut jamais parler trop vite un 1er Mai à Paris. Cet étudiant de 23 ans ne manifeste jamais, mais avait juré à ses proches qu'il ne risquait rien comme résident, sur le passage du cortège. Quand sa mère l'a appelé dans l'après-midi pour s'inquiéter des images de violences qui tournaient en boucle sur les chaînes d'infos, Amadou s'est voulu rassurant : « Ne t’en fais pas, je vis dans un hôpital. » Réponse pleine de bon sens quand on est logé en résidence universitaire dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous