Hydrocarbures: le Conseil d’Etat affaiblit le projet de loi Hulot
Le texte transmis à l’Assemblée accorde plus de marges de manœuvre aux pétroliers voulant forer le sol français que la version présentée aux associations. Et pourtant le ministère de la transition écologique n’en a rien dit.
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Le projet de loi présenté par Nicolas Hulot en conseil des ministres, mercredi 6 septembre, va-t-il interdire de forer du pétrole, du gaz et du charbon en France ? Malgré les proclamations tonitruantes du gouvernement sur le rôle de « chef de file » de la France dans la lutte contre les dérèglements climatiques, il est permis d’en douter à la lecture du texte transmis à l’Assemblée nationale. Cette version est moins contraignante pour la production de gaz et de pétrole que sa version précédente, la seule connue jusqu’alors, qui avait été présentée aux associations, syndicats et élus à la fin du mois d’août. Les changements sont nombreux et vont dans le sens d’un affaiblissement de l’interdiction pourtant mise en avant par le gouvernement.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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