«Dédiabolisation». Le mot est de Marine Le Pen, elle ne cesse de le répéter depuis son émergence médiatique, un soir électoral de 2002. La présidente du FN s'efforce de faire croire que son parti n'est plus «d'extrême droite» et qu'«Obama est plus à droite qu'(elle)». Elle aime raconter qu'un groupe d'experts issus de la société civile l'alimente en notes. Qu'elle a purgé son parti de la frange dure, banni les skinheads. Et que, finalement, elle ne fait pas d'autre constat sur l'euro que celui de grands économistes, comme Jacques Sapir.
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