En février 2016, évoquant le sort des mineurs étrangers isolés, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve avait promis d’être « intransigeant » et « ferme » pour faciliter le passage de celles et ceux ayant de la famille en Grande-Bretagne. Ils étaient à l’époque 326 recensés dans la boue de la « jungle » (lire notre article). Près de sept mois plus tard, ils sont 861 à Calais, selon l’association France terre d’asile (FTDA), parmi lesquels 627 (676 selon le décompte de L’Auberge des migrants) livrés à eux-mêmes dans le bidonville où résident actuellement entre 7 000 et 10 000 migrants. Les 72 places du centre pour mineurs qui doit ouvrir ses portes d’ici la fin du mois de septembre apparaissent d’ores et déjà largement insuffisantes par rapport aux besoins.
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