L’Église réunit ses plus hauts responsables pour la Conférence des évêques de France. Ce lundi, Lourdes a vu l’Église demander pardon pour son « silence coupable », après un an de révélations de scandales pédophiles en son sein. De nombreux évêques interrogés veulent croire à un changement de mentalités.
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De nos envoyés spéciaux à Lourdes.-Chassés par le froid et la pluie, les pèlerins ont déserté l’esplanade du sanctuaire. Seuls quelques touristes remplissent encore des bouteilles de l’eau « miraculeuse » de la grotte de Lourdes. En ce 7 novembre 2016, l’événement est ailleurs. Au cœur de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, où une centaine d’évêques se réunissent pour une messe exceptionnelle. Regroupés en arc de cercle, vêtus d’une longue robe verte et d’une calotte rose, les plus hauts dignitaires de l’Église de France sont rassemblés, à la demande du pape François, pour un temps de prière, de pénitence et de jeûne pour toutes les victimes de pédophilie. Après un an de scandale, ils demandent pardon pour « le silence coupable » de l’Église face aux abus sexuels de leurs prêtres.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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