Au soir du 6 mai, nous saurons si c’en est bien fini de cette présidence de dégradation nationale. Mais il ne suffira pas de tourner la page Sarkozy pour se débarrasser de tout ce qu’il laissera en héritage. Saurons-nous relever la France du marécage où elle est embourbée ? Saurons-nous saisir cette occasion historique : transformer une alternance électorale en alternative démocratique ?
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D’iciD’ici deux mois, au soir du 6 mai, nous saurons si c’en est bien fini de cette présidence de dégradation nationale. Mais il ne suffira pas de tourner la page Sarkozy pour se débarrasser de tout ce qu’il laissera en héritage : tout ce dont il est le produit et tout ce qu’il a détruit. L’enjeu de cette élection présidentielle, et des législatives qui suivront, dépasse la seule sanction d’un homme au bilan désastreux : saurons-nous, tous ensemble, en ces temps de périls et d’incertitudes, relever la France du marécage où elle est embourbée ? Saurons-nous saisir cette occasion historique : transformer une alternance électorale en alternative démocratique ?