La troisième « grande conférence sociale » du quinquennat Hollande s'est achevée à Paris, sous les ors du palais d'Iéna, siège du Conseil économique et social et on aimerait que ce soit la dernière. La grand-messe de la concertation entre syndicats et patronat sous le haut-patronage du gouvernement, qui sert à fixer « la feuille de route sociale » des réformes et à célébrer, une fois l'an, la réhabilitation des corps intermédiaires si chers à François Hollande, tourne à la farce. Elle entre même dans les annales. Sous la gauche, ce n'est plus le patronat qui claque la porte des « conférences sociales » (en 1997, sous Jospin, Jean Gandois, le patron des patrons, était reparti furieux après Aubry et ses 35 heures), mais les syndicats de salariés dont la CGT qui avait appelé à voter pour Hollande.
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