«Vous êtes la 236e à me demander cela!» Un an que l'on pose la question à Marine Le Pen. Ce vendredi, elle nous répète que non, malheureusement, on ne pourra «pas encore» rencontrer ses conseillers: «Je leur garantis l'anonymat. Un haut fonctionnaire qui demain évoque publiquement son travail pour moi serait mis au placard aussitôt.» Derrière l'équipe officielle, affichée sur le site, ils sont pourtant nombreux («une quarantaine») à travailler dans l'ombre «depuis trois ou quatre ans», alimentant en notes de cadrage la candidate à la présidence du Front national. Sa véritable boîte à idées, ce sont eux, affirme-t-elle.
Ils travaillent «au ministère du budget, de l'intérieur, ou de l'immigration», «dans les banques, la grande distribution», ils sont «économistes», «profs d'éco, de gestion ou de droit», «avocats» ou «magistrats». Elle l'assure à Mediapart avec une pointe de fierté, «la moitié vient de la gauche ou de l'extrême gauche, certains du souverainisme, (de chez Villiers, mais aussi Pasqua et Chevènement)».
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