La chambre criminelle de la Cour de cassation a validé, ce mardi 10 janvier, la décision d'abandonner toute qualification terroriste dans le dossier « Tarnac ». Prochaine étape : le futur procès de huit membres présumés du groupe.
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Souvenez-vous : Nicolas Sarkozy était président de la République et Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur. La France était alors épargnée par les attentats, mais le 11 novembre 2008, une série d'arrestations était effectuée à Paris, à Limoges (Haute-Vienne) et à Tarnac (Corrèze). Les plus hautes autorités de l'État annonçaient avec tambours et trompettes le démantèlement d’un groupe clandestin à visées terroristes, une redoutable structure de l'ultra-gauche qui s'attaquait prétendument aux TGV. Cet éclatant succès policier était célébré sans retenue ni mesure par les grands médias. Mais huit ans plus tard, après une enquête fleuve qui a connu de nombreux ratés et des épisodes curieux, la plus haute juridiction française ramène cette construction politico-policière à de plus modestes proportions.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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