La chambre criminelle de la Cour de cassation a validé, ce mardi 10 janvier, la décision d'abandonner toute qualification terroriste dans le dossier « Tarnac ». Prochaine étape : le futur procès de huit membres présumés du groupe.
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SouvenezSouvenez-vous : Nicolas Sarkozy était président de la République et Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur. La France était alors épargnée par les attentats, mais le 11 novembre 2008, une série d'arrestations était effectuée à Paris, à Limoges (Haute-Vienne) et à Tarnac (Corrèze). Les plus hautes autorités de l'État annonçaient avec tambours et trompettes le démantèlement d’un groupe clandestin à visées terroristes, une redoutable structure de l'ultra-gauche qui s'attaquait prétendument aux TGV. Cet éclatant succès policier était célébré sans retenue ni mesure par les grands médias. Mais huit ans plus tard, après une enquête fleuve qui a connu de nombreux ratés et des épisodes curieux, la plus haute juridiction française ramène cette construction politico-policière à de plus modestes proportions.