Les juges parisiens Renaud Van Ruymbeke et Xavière Simeoni ont mis en examen comme personne morale, courant février, le groupe d'aéronautique et de défense Safran – fruit de l'union entre la Sagem et la Snecma en mars 2005 – pour «corruption d'agent public étranger». Deux cadres du groupe ont également été mis en examen. Safran est poursuivi pour des faits, antérieurs à la fusion, mettant en cause la Sagem, soupçonnée d'avoir versé des pots-de-vin entre 2001 et 2003 à des décideurs nigérians dans le cadre d'un marché concédé par le régime de Lagos.
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LesLes juges parisiens Renaud Van Ruymbeke et Xavière Simeoni ont mis en examen comme personne morale, courant février, le groupe d'aéronautique et de défense Safran – né de la fusion de la Sagem avec la Snecma en mars 2005 – pour «corruption d'agent public étranger», ainsi que deux cadres de la société. Géant du secteur (plus de 60.000 employés), Safran est poursuivi pour des faits (antérieurs à la fusion) mettant en cause la Sagem, société spécialisée dans l'électronique et soupçonnée d'avoir versé des pots-de-vin, entre 2001 et 2003, à des décideurs nigérians dans le cadre d'un marché concédé par le régime de Lagos.