Pédophilie: l’Eglise va estimer «le prix de la douleur»

À Lyon, le procès canonique du père Bernard Preynat, accusé de violences sexuelles sur des dizaines de victimes mineures, arrive à son terme après des années d’attente. Cette procédure hors norme, interne à l’Église catholique, ouvre la voie à des réparations financières. L’Église souhaite par ailleurs mettre en place prochainement un barème d’indemnisation.

Daphné Gastaldi et Mathieu Périsse (collectif We report)

10 juin 2019 à 18h12

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Abusé par un prêtre, Stéphane Girard s’exprime pour la première fois publiquement depuis le début de l’affaire Preynat, fin 2015. Il a 49 ans, et l’Église est aujourd’hui son dernier espoir d’obtenir réparation. Devant la justice des hommes, son cas est prescrit, mais pas devant le tribunal de l’Église. « C’est intéressant que l’Église fasse le ménage chez elle. Le minimum maintenant, c’est que Bernard Preynat soit exclu. Pour les réparations, j’espère que cela ira au-delà de l’euro symbolique », explique-t-il à Mediapart, la voix serrée.

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