La « sortie » de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, a un air de déjà-vu. Alors que vendredi soir, le gouvernement est censé perdre les pouvoirs que lui conférait ce régime d’exception, une autre loi entre en vigueur dès samedi 11 juillet qui pérennise certains d’entre eux en les inscrivant dans le droit commun. Une situation quasi identique à celle du 30 octobre 2017, jour de la fin de l’état d’urgence terroriste… et de l’entrée en vigueur de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT).
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