Variole du singe : face aux ratés des autorités, la communauté gay prend en main la prévention
La France vient d’élargir la vaccination aux groupes les plus exposés, en particulier « les hommes ayant des relations avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires ». Car l’épidémie accélère et déborde le dispositif sanitaire. Des malades ont pris la parole sur les réseaux sans craindre d’alimenter la stigmatisation.
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FaceFace à la variole du singe, les autorités sanitaires accélèrent, enfin. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a annoncé vendredi 8 juillet l’ouverture de la vaccination à toute la population à risque. La Haute Autorité de santé a en effet rendu un avis favorable à la vaccination pour « les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Elle peut être envisagée au cas par cas pour les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades ». « Les HSH qui sont dans un couple stable ne sont pas concernés », a précisé Jérôme Salomon.