L’Agence française de développement soutient la levée à terme du moratoire sur l’exploitation de la forêt de la République démocratique du Congo, même si elle s’en défend publiquement. Ce programme pourrait être responsable de l’émission d’au moins 610 millions de tonnes de CO2, selon des ONG. Soit autant que l’aviation internationale en 2015.
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EtEt un cheval de bataille de plus : en 2018, la France prend la présidence de l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI), un partenariat entre États bailleurs et pays du bassin du Congo. En principe, l’objectif est de préserver cette immense étendue forestière, la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie. C’est bon pour le climat car les arbres et leur écosystème capturent des millions de tonnes de CO2. Et c’est un mode d’action contre la pauvreté qui préserve les réserves vivrières et les lieux de vie de leurs habitant·e·s, dont certain·e·s appartiennent aux peuples autochtones pygmée et bantou. Le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Congo et la RDC participent à l’initiative.