Grippe A: comment le plan gouvernemental a déraillé

Auditionnée mardi par les députés, Roselyne Bachelot va devoir justifier l'écart entre les moyens déployés pour lutter contre la grippe A et la réticence des Français à se faire vacciner, alors que le virus recule. Résiliation d'une partie des contrats avec les laboratoires, intégration des médecins de ville dans le dispositif: les revirements gouvernementaux renseignent sur la fébrilité au sommet del'État. Enquête sur cet enchevêtrement des décisions politiques, scientifiques etcommerciales qui a contribué à faire dérailler un plan testé, pour lapremière fois, grandeur nature.

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Le gouvernement a bâti et mis en œuvre son plan contre la grippe A/H1N1 dans un contexte épidémiologique nouveau et mouvant. Guidé par le principe de précaution, hanté par les crises sanitaires passées, il se retrouve confronté au principe de réalité. Après neuf mois de circulation, le virus, en reflux, s'avère moins virulent que ce qui était craint par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au printemps 2009.

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