A ceux qui nous auraient trouvé excessif dans notre chronique des coups d’Etat à froid de la présidence Sarkozy, de ses attaques entêtées contre notre démocratie: en voici un nouvel exemple stupéfiant. Au détour du projet de loi de programmation militaire 2009-2014, le pouvoir veut à la fois étendre et barricader le secret défense, de façon à entraver les éventuelles curiosités de la justice. Il s’agit ni plus ni moins que de créer des forteresses hors du droit, à l’abri desquelles le pouvoir exécutif pourra enfouir ses secrets en toute impunité. Troisième épisode, non prévu à l'origine, de notre série «Qui arrêtera cette présidence?»
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Cette histoire montre ce qui nous menace : l'inattention, l'indifférence, le manque de vigilance. Car elle nous avait échappé alors qu'il n'y a pas plus évidente illustration du propos des deux premiers articles de cette série, « Qui arrêtera cette présidence ? ». Aussi ai-je décidé d'intercaler ce nouvel épisode, dans un feuilleton qui, par conséquent, en comportera cinq. Tout ce que Mediapart entend souligner est ici concentré : la régression démocratique, le coup en douce et le passage en force, la contre-réforme agressive et le démenti des promesses, les privilèges d'Etat et le mépris des libertés, les clientèles protégées et les abus légalisés, etc.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
— Chronique
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
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