Frêche ou la rénovation: balle au centre après les régionales
Après avoir dressé l'état des lieux du «frêchisme» et des rapports de force entre socialistes en Languedoc-Roussillon, Mediapart conclut sa série par cette question basique: si Georges Frêche gagne les régionales le 21 mars (comme annoncé par les sondages), la rénovation voulue par Martine Aubry aura-t-elle la moindre chance de passer par Montpellier?
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Le PS n'en a pas fini avec Georges Frêche. Donné vainqueur par tous les sondages, le président sortant du Languedoc-Roussillon devrait rempiler pour quatre ans. Dès lors, quid de la rénovation? «Elle est en marche!», clame Hélène Mandroux (maire de Montpellier), depuis le jour où le bureau national du parti l'a investie tête de liste contre son ancien mentor. «Nous allons réconcilier le dire et le faire!», jure encore Arnaud Montebourg, chargé de la rénovation au PS depuis un an, qui mène dans le Sud son premier test grandeur nature. Pour preuve de sa détermination, Martine Aubry a déjà fait exclure les colistiers de Georges Frêche (à titre provisoire) – parmi lesquels nombre de parlementaires et de conseillers généraux.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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