Depuis la fuite de l'avant-projet de loi, le gouvernement fait ce qu'il peut pour recoller les morceaux avec les syndicats, tous très critiques, à des degrés divers, du projet de réforme du code du travail. Un round de concertations a recommencé au ministère du travail, et les téléphones chauffent dans les cabinets ministériels. Lundi 14 mars, les organisations syndicales seront reçues à Matignon. Dans la rue, les positions sont éclatées. Une partie des syndicats, dont la CGT, ont manifesté le 9 mars avec les lycéens et les étudiants et réclament le retrait du texte. La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et l'Unsa ont décidé d'organiser de leur côté des rassemblements samedi 12 mars et plaident plutôt pour une large refonte. S'ils ne sont pas entendus, ils pourraient rejoindre le reste des troupes, le 31 mars, pour une grande manifestation unitaire. Dans ce jeu complexe, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est très courtisé.
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