C'est la première entorse à la « République exemplaire » promise : François Hollande nomme son ami Jean-Pierre Jouyet à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, alors que cette promotion pose un problème de légalité. L'intéressé le sait si bien qu'il ne sera qu'un patron à mi-temps.
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Promu dans des conditions choquantes à la tête de la plus puissante des institutions financières françaises, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l’ex-ministre de Sarkozy Jean-Pierre Jouyet sait que sa nomination pose un problème de légalité. Pour ne pas être visé par une éventuelle plainte pour prise illégale d’intérêt, il n’exercera donc pas la plénitude de ses fonctions, et déléguera une bonne partie d’entre elles à un collaborateur. Voilà en résumé la tournure que vient de prendre « l’affaire Jouyet », qui constitue la première faute éthique du quinquennat de François Hollande : pour faire plaisir à l’un de ses plus proches amis, le chef de l’État a choisi de prendre des accommodements avec la loi et de lui tailler un poste sur mesure.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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