Avant Adama Traoré, ces étranges malaises entre les mains de la police
Après deux autopsies, beaucoup de silences, d’incohérences et de versions contradictoires, on ne connaît pas encore les causes et les conditions de la mort du jeune homme interpellé par la gendarmerie dans le Val-d’Oise. Mais son cas en rappelle beaucoup d’autres, depuis cinquante ans.
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De quoi Adama Traoré est-il mort ? Deux autopsies ont été pratiquées sur le corps de ce jeune homme de 24 ans interpellé à Beaumont-sur-Oise par des gendarmes, sans qu’on ne sache encore la cause exacte de son décès. Sans parler d’autres zones d’ombre autour de l’interpellation, que l’enquête judiciaire devra éclaircir (lire nos derniers articles ici et là). Encore ce jeudi, le procureur de Pontoise est venu contredire l’avocat de la famille, en expliquant à l’AFP (toujours son seul canal de communication) que « M. Traoré était sous l’emprise des effets psychotropes du cannabis au moment de son décès », contrairement à la thèse avancée la veille dans Le Parisien par Me Yassine Bouzrou. Ce dernier explique ne pas avoir eu connaissance du second rapport d’analyses (prélevées sur le corps du jeune homme) faisant état du diagnostic. « Il n’a pas été notifié aux parties au moment où je vous parle », assure-t-il, tandis qu’un premier rapport (réalisé sur les vomissures d’Adama Traoré pendant son transport en garde à vue) concluait, lui, à l’absence de médicaments, de stupéfiants et d’alcool, selon le même procureur.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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