Avant Adama Traoré, ces étranges malaises entre les mains de la police
Après deux autopsies, beaucoup de silences, d’incohérences et de versions contradictoires, on ne connaît pas encore les causes et les conditions de la mort du jeune homme interpellé par la gendarmerie dans le Val-d’Oise. Mais son cas en rappelle beaucoup d’autres, depuis cinquante ans.
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De quoi Adama Traoré est-il mort ? Deux autopsies ont été pratiquées sur le corps de ce jeune homme de 24 ans interpellé à Beaumont-sur-Oise par des gendarmes, sans qu’on ne sache encore la cause exacte de son décès. Sans parler d’autres zones d’ombre autour de l’interpellation, que l’enquête judiciaire devra éclaircir (lire nos derniers articles ici et là). Encore ce jeudi, le procureur de Pontoise est venu contredire l’avocat de la famille, en expliquant à l’AFP (toujours son seul canal de communication) que « M. Traoré était sous l’emprise des effets psychotropes du cannabis au moment de son décès », contrairement à la thèse avancée la veille dans Le Parisien par Me Yassine Bouzrou. Ce dernier explique ne pas avoir eu connaissance du second rapport d’analyses (prélevées sur le corps du jeune homme) faisant état du diagnostic. « Il n’a pas été notifié aux parties au moment où je vous parle », assure-t-il, tandis qu’un premier rapport (réalisé sur les vomissures d’Adama Traoré pendant son transport en garde à vue) concluait, lui, à l’absence de médicaments, de stupéfiants et d’alcool, selon le même procureur.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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