Huit personnes dont Julien Coupat sont jugées à partir de mardi, et pendant trois semaines, devant le tribunal correctionnel de Paris, accusées d’avoir saboté des caténaires de TGV en 2008. La défense veut faire de ce procès celui de l’antiterrorisme à la française.
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CelaCela demande un petit effort de mémoire, voire un peu d'imagination pour les plus jeunes. Souvenez-vous : Nicolas Sarkozy était président de la République depuis à peine 18 mois, et Michèle Alliot-Marie la ministre de l'intérieur. La France était alors épargnée par les attentats, mais le 11 novembre 2008, une série d'arrestations était effectuée à Paris, à Limoges (Haute-Vienne) et à Tarnac (Corrèze). Les plus hautes autorités de l'État annonçaient avec tambours et trompettes le démantèlement d’un groupe clandestin à visées terroristes, une redoutable structure de l'ultra-gauche qui s'attaquait prétendument aux TGV.
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