Bonjour l'austérité! Adieu la reprise, au diable le social!
La croissance française au premier trimestre a été plus faible que prévu: +0,1%. Cette statistique met en cause la pertinence de la politique d'austérité à laquelle la France se convertit et qui risque de casser tout espoir de reprise. Le gouvernement veut réduire ses dépenses sociales, notamment celles au profit du RSA. Parti pris contre une politique socialement désastreuse.
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Alors que dans toute l'Europe des politiques d'austérité se mettent en place, plus ou moins violentes selon les pays, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié ce mercredi 12 mai une rafale d'indicateurs qui viennent alimenter le doute sur la pertinence de cette purge administrée à des économies encore malades. Cette série d'indicateurs confirment en effet la gravité de la crise et de la récession que la France a traversées en 2009, mais surtout ils font apparaître une réalité inquiétante pour l'avenir: la reprise attendue en ce début d'année 2010 n'est pas au rendez-vous.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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