Parfois, à de rares moments de ce procès où la parole des trois accusés est très maîtrisée, voire aseptisée, quelques vérités enfouies affleurent tout de même à la surface. L’air renfrogné, Samuel Dufour lâche ainsi à deux reprises de courtes diatribes sur le thème d’une justice politique, à la solde d’un gouvernement Ayrault qu’il situe à l’extrême gauche, tout cela dans le cadre d’un vaste complot visant à faire emprisonner les pauvres petits skinheads innocents et à statufier les vrais coupables : les « rouges » et le méchant Clément Méric, dont la mort sous les coups des crânes rasés, en juin 2013, est pourtant l’objet de ce procès.
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