Morad, mort à 16 ans en tentant d'échapper à la police
Il y a un an, Morad Touat chutait d’un balcon à Marseille en tentant d’échapper aux policiers. Après quatre jours de coma, l’adolescent était décédé le 5 avril 2014 à l’hôpital, énième victime d’une guerre contre la drogue qui n’en finit plus. Sa famille attend toujours l'ouverture d'une information judiciaire.
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Le 1er avril 2015, une quinzaine de proches se sont rassemblés à Font-Vert, dans le 14e arrondissement de Marseille, en mémoire de Morad Touat. Un an plus tôt, l’adolescent de 16 ans a chuté d’un balcon en tentant d’échapper aux policiers. Après quatre jours de coma, il est décédé à l’hôpital Nord au petit matin du 5 avril 2014, énième victime d’une guerre contre la drogue qui n’en finit plus. L’affaire a été classée sans suite le 10 juillet de 2014, enterrée dans la torpeur de l’été après une enquête expédiée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). « Notre vie a basculé, le 10 juillet on a eu l’impression qu’ils avaient tué Morad une deuxième fois », dit sa mère Samia Cherraft, 45 ans.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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