«La notion de “privilège blanc” permet d’enlever les œillères»
Nombre de manifestants présents samedi place de la République manient le concept de « privilège blanc », notion qui leur paraît précieuse pour décrire une réalité trop longtemps tue. D’autres, notamment dans le monde politique ou syndical, sont plus circonspects.
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Dans la foule anonyme place de la République, samedi 13 juin, ils sont encore peu nombreux à convoquer l’expression spontanément, au micro des journalistes. Mobilisés contre les violences policières et le racisme à l’appel du comité Adama, quelques manifestants n’ont même jamais entendu parler du « privilège blanc ». Mais, globalement, le concept séduit énormément. « C’est simple, basique ! », sourit Ibrahim, 20 ans.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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