À sa manière, Emmanuel Macron vient de prononcer un discours de Grenoble. Il a promis d’en finir avec un ennemi public protégé par un « tabou ». Nicolas Sarkozy avait désigné les étrangers, sous la figure du Rom. Macron s’est attaqué aux chômeurs, au nom des déficits.
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ContrairementContrairement à Sarkozy, Macron ne l’a pas fait exprès. Sarkozy, sur les conseils de Buisson, avait délibérément choisi de « faire un coup » pour se remettre au centre, ou plutôt à l’extrême droite… Macron, lui, est tout surpris d’avoir créé la polémique, et il explique déjà que ces trois lignes sur l’assurance chômage ne sont pas le cœur de son discours au JDD. Macron, sans doute par innocence, ou par inexpérience, est décidément le Monsieur Jourdain de la politique. Le Mozart de la gaffe. Le Gaston de la polémique. Il met les pieds dans le plat sans s’en apercevoir.