Avec la crise, l’heure de Keynes a-t-elle (encore) sonné?
C’est comme une mécanique bien huilée : à chaque crise, la figure de Keynes fait son retour. Et certains s’inquiètent déjà de voir Bercy aux mains des adeptes de l’économiste anglais. Mais le keynésianisme est un mouvement plus complexe qu’on ne le pense souvent…
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Le 6 octobre dernier, Le Monde se posait cette question, sans vraiment y répondre : le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, serait-il « devenu un keynésien, adepte de la relance budgétaire et de l’intervention de l’État » ? La question n’est, en réalité, pas anodine. Elle pose des enjeux politiques et économiques majeurs. Car, derrière cette question se pose la question d’un prétendu « tournant vers la gauche » de la politique économique du gouvernement, un tournant qui passerait par l’abandon de la « bonne gestion » des comptes publics dont Le Monde, précisément, s’alarme dans un éditorial d’inspiration ordolibéral du 7 octobre. Mais ce « tournant » peut aussi avoir des conséquences politiques en faisant revenir vers le macronisme une partie de l’électorat de centre-gauche qui l’a abandonné depuis le début du quinquennat.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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