Les lettres tombent, comme des briques, sur les bureaux déjà encombrés des médecins généralistes. Par exemple celle adressée à Sylvie Molinari (le nom est fictif, lire en Boîte noire) fin juin : « Docteur, le nombre d’indemnités journalières que vous avez prescrites rapporté au nombre de consultations vous place au-delà de la moyenne observée chez vos confrères. » Ce médecin généraliste se voit ainsi reprocher de prescrire à ses patients 3 fois plus de jours d’arrêts de travail que ses confrères. Le courrier s’achève sur une menace claire : « Nous aurons la possibilité d’engager une procédure de pénalité financière » d’un montant maximum de « 6 258 euros ».
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