Avec les rescapés de l’Ocean Viking : « Pourquoi autant de militaires ? Nous sommes des réfugiés »
Mediapart a pu visiter avec deux parlementaires la « zone d’attente » dans laquelle sont retenus, depuis vendredi, les exilés débarqués à Toulon. Ces élus de gauche émettent des doutes sur le respect du droit d'asile. Des associatifs estiment que les migrants, au motif qu’ils sont vulnérables après leur traversée, devraient être libérés.
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HyèresHyères (Var).–« Je suis ravie de la position de la France, je pense que [les rescapés de l’Ocean Viking – ndlr] sont bien traités, mais maintenant on aimerait voir comment ça se passe pour leurs papiers. » Deux jours après le débarquement à Toulon du navire de SOS Méditerranée (refusé par Malte et l’Italie), la sénatrice socialiste Marie-Arlette Carlotti se présente à la « zone d’attente » ouverte pour les rescapé·es dans un centre de vacances CCAS, au bout de la presqu’île de Giens, pour une durée maximale de 26 jours. La logistique y est organisée par la protection civile et l’Ordre de Malte.