Donnedieu de Vabres mis en examen: ce qui accuse l'ancien ministre UMP
L'actuel secrétaire national de l'UMP, Renaud Donnedieu de Vabres, a été mis en examen pour «complicité d'abus de biens sociaux» dans l'affaire des ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite. Il est soupçonné d'avoir participé à la mise en place, au sein du gouvernement Balladur, d'un système de détournement de fonds.
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Dans l'affaire des ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite, Renaud Donnedieu de Vabres est ce qu'il est convenu d'appeler un homme clé. Factotum, petit télégraphiste, il est celui qui a tout vu et peut-être tout fait, alors qu'il n'était qu'un simple chargé de mission ministériel, entre 1993 et 1995. Il a été mis en examen, jeudi 15 décembre, pour «complicité d'abus de biens sociaux» par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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